Le 57ème Congrès de la Fédération des Employés et Cadres FO se déroule à Albi du 26 au 29 octobre 2021, il rassemble près de 800 militants des différents syndicats de la Fédération.
La Fédération des Employés et Cadres FO existe depuis 128 ans. Elle regroupe aujourd’hui plus de 100 conventions collectives organisées dans onze secteurs d’activité. Elle couvre la Sécurité sociale, le secteur des banques, les sociétés financières et bourse, Pôle Emploi, les mutuelles, les caisses de retraite, les organismes de prévoyance, la médecine du travail, l’APEC, les chambres de commerce et d’industrie, les chambres des métiers et de l’artisanat, les organismes agricoles (Crédit Agricole, Groupama et MSA), les assurances, tout le secteur du commerce non alimentaire, les VRP, le notariat, les personnels sédentaires des compagnies de navigation, les secteurs de la presse, de l’édition et de la publicité, les casinos et clubs de jeux, les activités juridiques et d’expertises, les activités des métiers du numérique, l’informatique, l’ingénierie, les activités de services, l’intérim, le tourisme, etc.
PLUS DE 300 SYNDICATS REUNIS
Les représentants dûment mandatés par les plus de 300 syndicats qui composent la Fédération se retrouvent en Congrès tous les quatre ans pour faire le bilan des années écoulées depuis le dernier Congrès, débattre de la situation économique et sociale générale, mais surtout de celle qui concerne leur périmètre de syndicalisation.
Mais l’objectif principal de notre Congrès est de définir, tous ensemble, les positions et les revendications de la Fédération des Employés et Cadres FO qui vaudront pour l’avenir, ainsi que d’élire directement l’ensemble des instances de la Fédération.
Notre Fédération, qui fait partie des principales fédérations du secteur privé au sein de la Confédération FO, aborde tous les sujets de l’actualité, comme par exemple la question de « l’après Covid-19 » et ses conséquences sur le monde du travail, avec notamment les questions de la relance de l’économie, de l’emploi, des salaires et du pouvoir d’achat, de l’égalité, de la santé au travail, mais aussi, autre sujet épineux, celui de l’exercice des mandats syndicaux.
PRESERVER LE MODELE SOCIAL FRANÇAIS
Nous aborderons également les réformes de retraites et de l’assurance chômage dont nous demandons le retrait car nous les jugeons néfastes aux droits acquis des salariés et parce qu’elles accroissent la précarité des futurs retraités et des demandeurs d’emploi. Alors que le modèle social français a fait preuve de son efficacité – dernièrement, il a notamment servi d’amortisseur social à la crise de la Covid-19 – il est paradoxalement aujourd’hui menacé par les réformes préparées par le gouvernement.
Alors que la pandémie est toujours présente et qu’elle n’a, sans doute, pas dit son dernier mot, que les plans de relance français et européen se mettent en place, notre Organisation syndicale mettra tout en œuvre pour que « le monde d’après » la pandémie soit, pour les salariés, meilleur que le monde d’avant.
La tâche sera ardue, car nous pouvons d’ores et déjà constater que la pandémie a accru les inégalités sociales de façon criante, et ce n’est pas la prime d’indemnités inflation de 100€ qui suffira !
LUTTER CONTRE LES INEGALITES CROISSANTES
Certains se sont largement enrichis pendant la crise, c’est pourquoi les salariés ne doivent pas être les seuls à payer la note de la Covid-19. La lutte contre les paradis fiscaux sera également évoquée car, comme l’affaire récente des Pandora Papers le prouve, ce sont des centaines de milliards d’euros qui sont soustraits à l’impôt alors que ces milliards permettraient de maintenir et d’améliorer nos retraites, notre Sécurité sociale et notre assurance chômage.
Les militants de la FEC FO luttent contre les inégalités sociales et revendiquent un meilleur partage des richesses.
La défense de notre Sécurité sociale, dont les anciens de la FEC sont à l’origine de la création, restera une des priorités de nos débats.
PROTEGER LES SALARIES DANS LE MONDE DE DEMAIN
Les militants de la Fédération continueront l’œuvre de leurs prédécesseurs : obtenir et concrétiser de nouveaux droits tout en garantissant ceux qui existent déjà et qui, bien souvent, ont été arrachés de haute lutte, tout en améliorant enfin, les conditions de travail, de santé et d’emploi.
Libres, indépendants et déterminés pour que le monde de demain ne soit pas pire que le monde d’hier et pour que les salariés ne payent pas la note de la Covid-19.
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