Sur un chantier de l’agglomération dijonnaise (Côte-d'Or), des grutiers, des maçons, des finisseurs travaillent à la construction d’un immeuble. Ce sont des postes occupés par la moitié des intérimaires, comme Alexis, qui travaille ici depuis bientôt un an. Chef d’équipe en maçonnerie, les profils comme le sien sont actuellement très recherchés par la profession. "On reçoit des messages en permanence", dit-il. Antoine est son supérieur, et Covid-19 ou pas, la construction doit avancer.
"Anticiper au maximum"
En cette période de flambée des contaminations, c’est pour lui un nouveau casse-tête chaque matin. Pour faire face à la situation, les agences d’intérim sont en première ligne. Les cinq salariés de ce bureau doivent en permanence s’adapter et réagir rapidement à la demande en main d’œuvre. "C’est compliqué de trouver au dernier moment, on essaie d’anticiper un maximum, en ayant un vivier de candidats prêts à partir", explique Mélia Tisné, chargée de recrutement chez Adéquat. Les agences contactées annoncent un chiffre d’affaires en progression de plus de 10 % par rapport à l’année dernière.
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