jeudi 22 septembre 2022

Akka Technologies renonce à s'installer au Chesnay-Rocquencourt

 


La société Akka Technologies a annoncé qu'elle ne s'installerait finalement pas au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines).

Après le départ de Mercedes en 2014, le site que la société occupait à l’entrée de la ville était resté à l’abandon pendant plusieurs années. Avant que la société Akka Technologies ne rachète les lieux dans l’intention de regrouper plusieurs de ses entités. Près d’un millier de salariés devaient ainsi arriver sous peu au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines).

Essor du télétravail
En avril dernier, deux ministres visitaient le chantier. Mais la Ville a appris la semaine dernière qu’Akka Technologies avait finalement renoncée à son installation au Chesnay-Rocquencourt. Un coup dur même s’il est compréhensible.

Akka Technologies a en effet été racheté par le groupe Adecco pour former une nouvelle entité, Akkodis, après son rapprochement avec Modis. La décision de regrouper les équipes sur ce site avait été prise avant ce rapprochement.

« Cette décision stratégique de ne pas utiliser pour notre propre compte ces locaux, dont l’acquisition a été faite antérieurement à la crise du Covid, tient en particulier au fait qu’ils ne correspondent plus actuellement à nos besoins, eu égard à l’évolution majeure de l’organisation du travail et des adaptations nouvelles de nos équipes en lien avec l’essor du télétravail », explique Laurent Graciani, directeur général d’Akkodis.

Pour autant, le site a été entièrement rénové, notamment par le petit-fils de son créateur, Jean Dubuisson. Un bel écrin, bien situé, à côté de l’autoroute.

« Le défi, c’est de permettre la valorisation de ce site le plus rapidement possible, poursuit Richard Delepierre. Nous allons les aider à rebondir, faire en sorte que cet espace soit rapidement utilisé. »

Vente ou location

Le maire du Chesnay-Rocquencourt va aussi mobiliser le Département et l’agglomération de Versailles Grand Parc sur ce sujet, d’autant que la Ville avait prévu des aménagements en vue de l’arrivée des salariés. « Je ne vais pas masquer ma déception, conclut Richard Delepierre. Il faut maintenant s’organiser pour valoriser ce site rapidement. »

De son côté, Akkodis semble prêt à vendre le site s’il trouvait preneur mais aussi à louer les bureaux. « Ils ne sont fermés à rien », confirme le maire.

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