lundi 31 janvier 2022

Yves Veyrier : « 2022 - Une année d’ambition pour FO ! »

 


Pour FO, l’année veut démarrer sur « les chapeaux de roues » ! Envers et contre la situation et le contexte actuels (pandémie, restrictions sanitaires, incertitudes économiques, campagne présidentielle…), nous ne comptons pas perdre de temps.

La semaine FO de l’adhésion syndicale, annoncée du 17 au 22 janvier, nous la maintenons ! Bien que cela sera plus compliqué à mettre en œuvre, le syndicat FO ne disparaît pas sous la Covid-19, comme nous avons répondu à une journaliste qui s’interrogeait sur notre état d’esprit.

Avant même la période des fêtes de fin d’année, plus de la moitié de nos UD nous avaient fait part des actions qu’elles programmaient – très souvent, à partir du flyer et de l’affiche mis à disposition par la confédération, des opérations de tractage et d’affichage dans des centres commerciaux, des zones d’activité, des places publiques et des marchés, devant certaines entreprises dépourvues de syndicat… Les fédérations relaient cette action auprès des syndicats, les invitant à faire coïncider, lors de réunions au titre de l’heure mensuelle d’information syndicale, la reprise des cartes par les adhérents et l’adhésion de nouveaux collègues salariés. Certaines ont même pris les devants, sans attendre le 17 janvier, avec des opérations d’affichage public ou la diffusion d’informations syndicales ciblant la création de nouvelles implantations.

L’objectif ? Promouvoir auprès de toutes les catégories de travailleurs, femmes, hommes, jeunes, seniors, cadres, demandeurs d’emploi, précaires et retraités, le rôle essentiel du syndicat et la nécessité d’y adhérer.

Parce que dans le même temps, l’action syndicale quotidienne dans les entreprises, dans les secteurs d’activité et les branches, au niveau interprofessionnel ne connaît pas de trêve. Nous sommes convenus d’une journée de mobilisation le 27 janvier prochain, conjointement avec d’autres organisations syndicales. Parce que nous ne cédons pas sur notre revendication d’une augmentation générale des salaires – d’autant moins que l’inflation des prix des produits de première nécessité se fait sentir. Cette mobilisation vient en soutien des négociations, actions et mobilisations qui ont lieu avec nos syndicats, alors que le gouvernement s’en est tenu à l’augmentation a minima du Smic et maintient le gel du point d’indice dans la fonction publique. Alors que dans certaines branches et entreprises, les négociations avec les employeurs demeurent difficiles, il s’agit aussi de défendre les conventions collectives et l’emploi de qualité contre la précarité et les bas salaires !

Cette année est celle de notre congrès confédéral.

À nous d’en faire une année syndicale, revendicative et d’ambition pour la confédération.

Cette ambition est celle d’un congrès syndical libre, indépendant, revendicatif et déterminé, fédérateur, rassemblé, organisé et confiant dans l’avenir.

vendredi 28 janvier 2022

Rappel : Force Ouvrière le site.

Intérimaires et permanents: salaires, droits, CDI intérimaire, conditions de travail, primes, etc, Force Ouvrière vous défend. Une question ? Un souci ? Envie de s’investir avec FO ? Une seule adresse : fecfo-services-interim.fr

jeudi 27 janvier 2022

UNE ENQUÊTE D'ADECCO INDIQUE QUE L'AMBIANCE AINSI QUE LE SALAIRE ET LES OPPORTUNITÉS SONT LES PRINCIPALES CONSIDÉRATIONS POUR LES DEMANDEURS D'EMPLOI

 


Le salaire, l'ambiance dans une entreprise et les opportunités de carrière sont les trois critères les plus importants que les travailleurs prennent en compte lorsqu'ils recherchent des opportunités d'emploi, a rapporté aujourd'hui The Adecco Group. Il a cité sa nouvelle enquête auprès de 1 300 travailleurs et 155 entreprises dans 16 pays.

Le salaire a été mentionné par 53 % des participants à l'enquête comme une considération primordiale. L'ambiance de travail a été citée par 36 % des travailleurs tandis que le développement de carrière a été cité par 25 %.

« À première vue, les employeurs et les travailleurs semblent être alignés sur les principaux critères qui motivent les gens à postuler pour un emploi. Ils s'accordent à dire que le salaire est la principale considération, les deux postes suivants étant occupés par l'ambiance sur le lieu de travail et les opportunités d'évolution de carrière », a déclaré le président d'Adecco, Christophe Catoir, en commentant les résultats .

"Cependant, les entreprises ont tendance à surestimer l'importance du salaire - 72% des entreprises le mentionnent comme un facteur principal, contre 53% des travailleurs", a poursuivi Catoir. "Les entreprises accordent également trop d'importance à leur propre réputation - collectivement, elles pensent que travailler pour un employeur bien connu est la septième plus grande attraction pour les travailleurs, alors que les travailleurs eux-mêmes l'évaluent au 16e rang."

L'enquête a également révélé que les travailleurs accordent de l'importance au travail flexible, tant en termes de temps que de lieu. Les travailleurs ont également estimé que le bien-être et la protection de la santé étaient importants.

Une constatation qu'Adecco a citée comme surprenante était que 14 % des entreprises pensaient que le haut niveau de notoriété d'une entreprise était important, la classant dans le top 10 de leurs attentes. D'un autre côté, seulement 4 % des travailleurs ont dit la même chose, ce qui la place au bas de leur liste de priorités.

L'enquête d'Adecco a également révélé que pour 22 % des travailleurs, les grandes entreprises technologiques figuraient en tête de liste des lieux de travail les plus recherchés. Parmi ceux-ci, 48 % ont cité Amazon et 27 % ont cité Google.

Les travailleurs et les entreprises de l'enquête étaient situés en Australie, en Belgique, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Inde, en Italie, en Amérique latine, en Espagne, en Suisse et aux États-Unis.

mercredi 26 janvier 2022

mardi 25 janvier 2022

62 % DES FRANÇAIS ONT PEUR DE CRAQUER EN 2022 SI LA CRISE SANITAIRE S’AMPLIFIE !

 

QAPA a interrogé sa base de 4,5 millions de candidats afin de connaître leur état d’esprit pour cette nouvelle année 2022. Une enquête qui dévoile, malheureusement, une ambiance très morose pour cette reprise.

UNE REPRISE… MAL PRISE !

La nouvelle année est souvent l’occasion de repartir sur de nouvelles bases. Pour cette rentrée 2022, les Français ne sont pas vraiment au top de leur forme. En effet, plus de 56 % se sentent moins bien qu’en 2021 et 29 % ne voient aucun changement. Seulement 15 % sont beaucoup mieux que l’année dernière.

UNE SITUATION DIFFICILE À SUPPORTER

Les Français semblent avoir du mal à encaisser la situation globale. Ainsi, 43 % avouent moins bien supporter le home office, 67 % les protocoles sanitaires et plus de 88 % les multiples et différentes annonces du gouvernement.

UNE CRAINTE GRANDISSANTE

La peur de contracter le virus, malgré les vaccinations et les protocoles sanitaires, est on ne peut plus présente à l’esprit. En effet, 71 % des personnes interrogées déclarent qu’elles ont de plus en plus peur d’être contaminées par la covid-19.

DES FRANÇAIS DANS L’EXPECTATIVE

Afin de limiter les risques de contamination, 42 % des Français seraient même parfois prêts à changer d’orientation professionnelle pour un travail moins en relation avec d’autres personnes et 39 % de plus en plus disposés à le faire.

ÇA VA CRAQUER ?

Conséquence logique de cette atmosphère morose, plus de 62 % des Français avouent qu’ils ont peur de craquer en 2022 si la crise sanitaire continue de s’amplifier et que les choses ne rentrent pas dans l’ordre progressivement.

lundi 24 janvier 2022

Discrimination : la Cour de cassation apporte des précisions

 


Le principe de non-discrimination, vis-à-vis des organisations syndicales, renvoie à l’interdiction qui est faite à l’employeur d’user de moyens quelconques de pression en faveur, ou à l’encontre d’une organisation syndicale (art L 2141-7 du code du travail). L’idée est, qu’au même titre que les salariés sont protégés individuellement contre des faits discriminatoires, les organisations syndicales doivent, elles aussi, sur un plan collectif, bénéficier d’une telle protection.

Dès lors en effet qu’un syndicat est traité plus favorablement que les autres, ou au contraire, qu’il fait l’objet d’une politique de pression et/ou de décisions de l’employeur moins favorables que les autres syndicats, une discrimination peut être soupçonnée.

C’est à ce titre que la Cour de cassation a pu, par exemple, considérer que l’employeur, qui adresse aux salariés une lettre faisant porter sur un DS la responsabilité de l’échec des négociations, ou encore des lettres souhaitant dénoncer des agissements des DS considérés comme arrogants et répréhensibles par l’employeur, exerce des moyens de pression au titre de l’article L 2141-7 du code du travail et doit être condamné à des dommages intérêts (Cass. crim., 19-11-13, n°12-82163 ; Cass. soc., 15-12-21, n°19-26107).

En plus d’une condamnation à des dommages et intérêts versés à l’organisation syndicale discriminée (art. L 2141-8 du code du travail), l’employeur peut être condamné à payer une amende de 3 750 € et, en cas de récidive, d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 7 500 € (art. L 2146-2 du code du travail).

Dans une décision rendue le 5 janvier 2022 (Cass. soc., 5-1-22, n°20-15005), la Cour de cassation a apporté des précisions sur cette question.

Elle valide le raisonnement de la cour d’appel qui avait considéré qu’une discrimination pouvait être retenue au regard des éléments suivants :

 d’abord, l’employeur s’était opposé à une distribution de tracts organisée par le syndicat au niveau du portique d’entrée et en avait apostrophé le DS en lui disant  normalement, la distribution se fait dehors ;
 ensuite, il avait sommé le syndicat, partie à l’instance, de retirer des pochettes de tracts laissées à la disposition des salariés sur les panneaux d’affichage, sans, selon toute vraisemblance, adresser cette même demande aux autres syndicats de l’entreprise ;
 enfin, il avait illégitimement reproché à ce seul syndicat d’avoir diffusé des informations qu’il considérait confidentielles, alors même qu’elles avaient fait l’objet d’une publication, un an auparavant, par un autre syndicat de l’entreprise.

Ces éléments ont donc permis de conclure que le syndicat, partie à l’instance, était discriminé par l’employeur. En conséquence, ce dernier doit être condamné à payer des dommages et intérêts en réparation du préjudice subi par le syndicat.

A noter que se posait également la question de savoir si un syndicat pouvait distribuer des tracts sur une plage horaire comprise entre 11h30 et 14h, au regard de l’article L 2142-4 du code du travail. La Cour de cassation répond par l’affirmative à cette question, dès lors qu’un accord d’entreprise sur l’organisation et le temps de travail prévoit que les horaires d’entrée dans l’entreprise sont variables et doivent être compris entre 11h30 et 14h. Dit autrement, dès lors qu’un accord d’entreprise fixe la plage d’entrée dans l’entreprise entre 11h30 et 14h, un syndicat peut distribuer des tracts, peu important que cette plage horaire corresponde aussi à la pause déjeuner.

jeudi 20 janvier 2022

Les offres d'emplois ont retrouvé leur niveau d'avant pandémie.

 


Adecco anticipe cependant un ralentissement à venir: Omicron et les pénuries d'approvisionnement persistantes à l'échelle internationale, constituent les principaux freins à une poursuite de l'embellie.

Selon une étude menée par Adecco et le Moniteur du marché de l'emploi de l'université de Zurich, les offres d'emplois ont bondi de 18% au regard du quatrième trimestre 2019.

Le marché suisse du travail a poursuivi au quatrième trimestre le redressement entamé depuis le printemps 2021. Le nombre d'offres d'emplois s'est envolé en l'espace d'un an de 39%, une croissance inédite depuis les premières mesures effectuées en 2003, selon le géant du placement de personnel Adecco.

Après avoir renoué au 3e trimestre 2021 pour la première fois avec leur niveau d'avant la crise du coronavirus, les offres d'emplois ont même bondi de 18% au regard du 4e trimestre 2019, soit avant l'éclatement de la pandémie, relèvent jeudi les auteurs de l'Adecco Group Swiss Job Market Index établi en collaboration avec le Moniteur du marché de l'emploi de l'université de Zurich.

"Spectaculaire", la progression reflète l'embellie de l'économie suisse intervenue ces derniers mois, le produit intérieur brut (PIB) ayant dépassé la valeur affichée durant le dernier partiel de 2019.

Cependant, la situation actuelle laisse penser que la croissance économique, et l'évolution favorable sur le front de l'emploi, devraient connaître un certain ralentissement cette année, anticipe Adecco. La propagation fulgurante du nouveau variant Omicron, de même que les pénuries d'approvisionnement persistantes à l'échelle internationale, constituent les principaux freins à une poursuite de l'embellie.

Si un nouveau durcissement des mesures telles que la fermeture de certaines entreprises de services devait intervenir ou si les pénuries d'approvisionnements devaient se prolonger à l'étranger, en raison de la propagation de la nouvelle souche de Covid-19, la situation sur le marché du travail pourrait à nouveau se dégrader, note Marcel Keller, directeur d'Adecco Suisse, cité dans le communiqué. Les secteurs du commerce et de l'hôtellerie-restauration, ainsi que dans les branches manufacturières et à vocation exportatrice, figurent en première ligne.

M. Keller observe cependant que les pénuries de personnel engendrées par les contaminations au variant Omicron pourraient entraîner une augmentation des emplois temporaires.

Sur le trimestre sous revue, la catégorie professionnelle des artisans et auxiliaires ont affiché la plus forte progression (+23%), suivie par celle des métiers de bureau et de l'administration (+21%) et celle des professions de services et de ventes (+17%). La demande accrue en main-d'oeuvre dans l'hôtellerie-restauration - avec cependant de grandes divergences entre les établissements en villes et l'hôtellerie de saison - les services et de la vente reflète aussi le fait que ces activités avaient souffert d'une suppression massive de postes en raison de la pandémie.

mercredi 19 janvier 2022

Adecco Relax: Printemps/Été !

 

     

SAISON PRINTEMPS-ETE 2022

C’est parti pour la nouvelle saison Printemps-Eté 2022 Locations-Vacances ADECCO RELAX

Vous avez (si vous réunissez les conditions) jusqu’au 28 janvier prochain, 12h pour effectuer vos souhaits sur @relax, la centrale de réservation en ligne : http://relax.cce-adecco.com/

TARIFS 2022 : selon la location-vacances, sa localisation et la période, les tarifs sont désormais de :
Œ 260€  280€* Ž 326€  346€*  372€ ‘ 392€*

*Remise des clés avec état des lieux

Formule weekend 4 jours : 139€

Contact

Pour tout renseignement sur les conditions, la commission, les souhaits, vos ayants droit... :

Guilhaine - adeccorelax@outlook.com
 

mardi 18 janvier 2022

Contre-réformes : l’Ancien Monde n’a pas dit son dernier mot.

 


A près la réforme sur l’Assurance chômage l’an dernier, le gouvernement persistera-t-il dans ses réformes structurelles largement contestées et notamment par FO ? Régulièrement prônées – notamment par la Cour des Comptes –, ces réformes ont montré qu’elles sont décidées à chaque fois au nom de la réduction des dépenses publiques. Et cela particulièrement pour répondre aux règles européennes du pacte de stabilité (suspendues jusqu’à la fin 2022), soit le respect par chaque État membre d’un déficit public n’excédant pas 3 % du PIB. Alors que, depuis le 1er janvier, la France préside l’Union pour six mois, le chef de l’État avait évoqué, en amont, la nécessité d’un retour à une règle commune, tout en disant son souhait d’un débat sur la règle stricte des 3 %. L’expérience de la crise sanitaire et les moyens à engager pour la transition écologique doivent conduire les États européens à engager des investissements publics, indiquait-il en substance.

Retour d’une réforme des retraites, pour FO c’est non !

Mais les projets de contre-réformes sont-ils oubliés ? Nul ne le dit. Et dès le 4 janvier, adopté en première lecture à l’Assemblée, le projet de loi 3DS acte entre autres d’une différenciation territoriale par le transfert, à la carte ou par expérimentations, de compétences de l’État vers les collectivités locales (routes nationales, lignes ferroviaires…). Sur le plan de l’environnement et de l’urbanisme par exemple, nombre de missions sont menacées, s’indigne la FEETS-FO. 2022 porte aussi la crainte d’un retour d’une réforme des retraites, garnie d’un recul de l’âge de départ. FO a déjà dit son refus d’un tel projet. De son côté, Emmanuel Macron déclarait fin décembre qu’il faudra travailler plus longtemps. Il évoquait aussi une sortie des régimes spéciaux » pour un « système simplifié avec trois grands régimes pour la fonction publique, les salariés et les indépendants.

lundi 17 janvier 2022

Adecco présente 6 tendances du marché du travail qui marqueront 2022.

 


Au cours de 2021, les progrès des processus de vaccination ont fait un pas en avant pour reprendre une «nouvelle normalité» dans le domaine du travail, la modalité hybride a été incorporée avec plus de force, réussissant à combiner efficacement les journées de travail de bureau et de poursuivre le télétravail. Actuellement, il est beaucoup plus facile pour les employeurs de s'adapter aux circonstances pour définir le mode de travail de leurs salariés, en témoigne la nouvelle variante Omicron qui a commencé à se répandre fin 2021 et où les entreprises ont pu répondre plus rapidement aux dispositions. généré par son avance. Cependant, selon les prédictions faites par Adecco, il y a encore un long chemin à parcourir dans ce domaine.

Selon Alain Dehaze, PDG de Grupo Adecco, cette année devrait se concentrer sur la consolidation du monde du travail, car de nombreuses tendances sur le lieu de travail se font jour : reprise économique, rétention des talents humains, travail flexible, transition verte, modèles économiques durables et inclusifs, transformations numériques et plus encore. En ce sens, Adecco a fait une projection sur ce que seront les tendances qui définiront l'emploi en 2022 :

1. Problèmes de rétention des talents 

● La relation entre les entreprises et leurs salariés est en pleine mutation. Nous avons tous été témoins de « la grande réévaluation » cette année : les travailleurs repensent à ce qui est important dans leur vie professionnelle, ce qui, dans certains pays (comme les États-Unis), pousse un nombre record de personnes à quitter leur emploi. Pour la première fois depuis des années, les employés ont le dessus.

● Cela a conduit à un problème de pénurie de talents plus prononcé. Avant la pandémie, ce déficit se faisait déjà sentir en raison du vieillissement de la main-d'œuvre, du manque d'adéquation des compétences, entre autres facteurs.

● Mais cette tendance n'a fait que s'accentuer depuis lors. Il y a un décalage entre les travailleurs et leurs dirigeants ; de nombreux travailleurs se sentent déconnectés et déçus de leur poste et de leurs perspectives de carrière. Cette tendance a été beaucoup plus apparente aux États-Unis, où les données montrent qu'en juillet seulement, au début de la tendance, quatre millions d'Américains ont quitté leur emploi. Ce nombre a été maintenu dans les mois suivants.

● 2022 sera l'année du pouvoir des travailleurs sur le lieu de travail. Les entreprises devraient donner la priorité au développement professionnel des travailleurs par l'amélioration et le renouvellement des compétences, ce qui permettra des horaires flexibles et des modèles de travail hybrides. De plus, la santé et le bien-être occuperont une place centrale dans le monde du travail, car les travailleurs exigent des avantages sociaux plus nombreux et meilleurs, ainsi qu'un meilleur équilibre travail-vie personnelle.

● « Pour moi, c'est une question d'empathie en entreprise. En tant qu'employeurs et dirigeants, nous devons écouter et comprendre les besoins des travailleurs, si nous voulons leur donner une opportunité et un but », a déclaré le PDG de Groupe Adecco.

2. La transition verte s'installe

● La transition verte est une réalité et les économies du monde entier seront affectées par la transition vers un avenir plus durable. En 2021, les problèmes tournaient autour des compétences vertes, mais cela n'a pas été traité de manière exhaustive pour garantir que la transition se déroule d'une manière qui est juste pour les gens.

● En 2022, la sphère sociale doit se conjuguer avec celle environnementale, au lieu de les considérer comme deux piliers différents. « Il est temps d'adopter une approche centrée sur l'humain en matière d'atténuation et d'adaptation au changement climatique, et de prioriser l'investissement dans les personnes pour garantir que la transition verte à venir soit juste et inclusive », ajoute Alain Dehaze.

● La première étape pour les employeurs devrait être de développer une stratégie cohérente en matière de talents. Cela commence par évaluer les compétences dont votre organisation aura besoin au cours des deux à cinq prochaines années. Par exemple, le groupe Adecco soutient les acteurs clés de l'industrie automobile pour mettre à niveau et recycler les travailleurs, des mécaniciens aux ingénieurs logiciels, afin de mieux préparer les organisations à la révolution électrique.

3. La transformation numérique et les accords de travail hybrides continueront de changer les entreprises

● Les industries deviendront des « industries intelligentes » et les transformations numériques touchent toutes les entreprises de la même manière. C'est une chose de parler de transformation numérique, mais c'en est une autre complètement différente de mettre en œuvre ces changements. « Il ne s'agit pas seulement de créer les bons outils, technologies et infrastructures pour faciliter cette transformation, mais aussi d'avoir les bonnes personnes et les bonnes compétences pour les gérer et travailler avec eux », explique Dehaze.

● Les gestionnaires de talents humains joueront un rôle crucial dans les organisations prêtes pour l'avenir, en définissant les compétences nécessaires. Des études montrent que 68% des responsables RH n'ont actuellement pas de stratégie pour l'avenir du travail. Mais les ouvriers l'exigent. Une étude d'Adecco a révélé que 66% des travailleurs pensent qu'ils ont besoin d'acquérir de nouvelles compétences pour rester employables pour les années à venir, et seulement 37% des non-cadres estiment que leur entreprise investit dans leurs compétences et leur développement professionnel.

● Transformer notre façon de travailler a également été et continuera d'être un défi pour de nombreux dirigeants. Mais il n'y a pas de retour en arrière. Le passage à des environnements de travail plus flexibles et hybrides est là pour rester et cela aidera à créer un équilibre travail-vie personnelle et à ouvrir des bassins de talents cachés qui aideront à résoudre le problème de la pénurie de talents.

4. La pénurie de talents au premier plan

● En 2022, la pénurie de talents est l'un des principaux défis auxquels le marché du travail sera confronté. Les raisons sont innombrables, de l'évolution vers l'automatisation et la numérisation qui s'est opérée il y a de nombreuses années, la transition verte, le manque de conditions de travail décentes, la poussée vers l'enseignement supérieur au lieu de parcours de formation basés sur le travail et l'écart entre l'éducation et besoins du lieu de travail, tous ces facteurs contribuent à cette pénurie de talents.

● De plus, les événements des 24 derniers mois ont également aggravé le problème : les pays qui ferment les frontières ont entravé la mobilité des talents ; un nombre important de travailleurs ont pris une retraite anticipée; et, le virus lui-même a eu un impact sur la pénurie de talents, affectant la santé du personnel et la capacité ou la volonté des gens de retourner sur le lieu de travail. C'est l'une des raisons pour lesquelles la main-d'œuvre hybride à domicile est là pour rester en 2022 et au-delà.

● La chaîne d'approvisionnement et la crise de pénurie de talents affecteront également les perspectives économiques pour cette nouvelle année. La reprise mondiale se poursuit, mais sa dynamique s'est modérée et elle devient de plus en plus déséquilibrée.

5. Équité et protection sociale au travail

● En raison de la pandémie, l'inclusion, l'équité et l'égalité sont devenues un facteur clé pour la population. Chaque travailleur a des circonstances différentes et le leader doit allouer les ressources et les opportunités spécifiques nécessaires pour obtenir un résultat équitable.

● En ce sens, il est clair que la pandémie a eu un impact disproportionné sur les femmes. Des décennies de progrès difficiles en matière d'égalité ont été annulées alors que les femmes ont été contraintes de quitter le marché du travail pour s'occuper de leur famille. Les données montrent que moins de femmes que d'hommes retrouveront un emploi après COVID-19, selon l'Organisation internationale du travail (OIT).

● L'inégalité et l'inclusion renvoient également aux différences entre les travailleurs en face-à-face et les travailleurs à distance. En plus du déficit de l'offre de main-d'œuvre pour les personnes handicapées, ces aspects doivent être considérés afin d'atteindre une véritable équité en matière de travail.

● Les enjeux en termes de diversité sont forts, les tendances indiquent donc que cet aspect devient un élément prioritaire et transversal pour chaque organisation, prenant un rôle plus important en 2022.

6. Transparence et responsabilité du leadership

● La transparence et la responsabilité seront cruciales pour les dirigeants et les entreprises pour aller de l'avant. L'empathie des entreprises jouera un rôle important dans cette nouvelle ère. La façon dont les dirigeants comprennent leur main-d'œuvre et font preuve d'empathie pour leurs employés fera une grande différence.

● Cette année, il n'est pas acceptable que les entreprises fassent des promesses creuses et laissent des actions derrière elles. 2022 sera l'année de la responsabilité, où les pays et les entreprises seront jugés sur leur leadership intellectuel et la tenue de leurs promesses publiques.




vendredi 14 janvier 2022

Force Ouvrière le site !

Intérimaires et permanents: salaires, droits, CDI intérimaire, conditions de travail, primes, etc, Force Ouvrière vous défend. Une question ? Un souci ? Envie de s’investir avec FO ? Une seule adresse : fecfo-services-interim.fr

jeudi 13 janvier 2022

CSE Est-Sud a son nouveau site !

 


Il y a quelques jours, nous vous parlions du nouveau site internet pour le CSE Île-de-France. Aujourd'hui, nous souhaitons compléter cette information pour les permanents et les intérimaires du CSE Est-Sud.

Chaque permanent et chaque ayant droit intérimaire a dû recevoir également un courrier par la poste afin de pouvoir s'inscrire au nouveau site, CSE Est-Sud. Ce site est actif depuis le premier janvier comme pour celui-ci de l'île de France.

Il sera votre outil au quotidien pour trouver tous vos avantages CSE : chèques vacances, chèque culturel, billets de cinéma et bien d'autres.

mercredi 12 janvier 2022

Du 17 au 22 janvier : la semaine FO de l’adhésion !

 


Si l’adhésion c’est toute l’année, FO organise une semaine de promotion de l’adhésion syndicale – la semaine FO de l’adhésion syndicale - qui se déroulera du 17 au 22 janvier avec des distributions d’informations publiques, dans les entreprises et administrations, mais aussi lors d’événements.

L'objectif est de mettre en place un rendez-vous qui sera annuel : l’idée est de mettre en lumière, pour le grand public, le plus largement possible, l’importance du rôle du syndicat, sur le fait que le syndicat c’est près de chez soi, au quotidien, sur les questions qui préoccupent les salariés : évidemment salaires, conditions de travail, emploi, mais aussi les questions liées au climat et à l’environnement, au handicap, au logement… ou encore l’Association FO des consommateurs (AFOC). Ce sont des facettes qui sont insuffisamment connues de l’action syndicale.

Notre objectif est aussi de remettre en avant ce que beaucoup ne savent pas, et d’autant moins que l’État est de plus en plus prégnant : le fait que ce sont les syndicats, le rôle des syndicats, qui ont conduit à ce qu’aujourd’hui on ait une sécurité sociale, un droit à la retraite, un droit à l’indemnisation en matière de chômage, y compris en matière de formation professionnelle, c’est trop souvent oublié ! Nous voulons faire de cette semaine une semaine de promotion de l’importance du syndicat au plus près des salariés, en touchant les salariés que l’on a plus de mal à toucher du fait de la dispersion beaucoup plus grande aujourd’hui de l’emploi, mais aussi du télétravail.

Gagner des adhérents, c’est être plus fort

Notre prochain congrès confédéral aura lieu du 31 mai au 3 juin 2022 à Rouen. Son slogan est : plus nombreux, plus forts, libres et indépendants pour la justice sociale.

Cette semaine de l’adhésion syndicale à FO s’inscrit sur la volonté de mettre l’accent sur le fait que le rapport de force ce n’est pas simplement un slogan ou une parole, une conviction pour cette année 2022.

On veut montrer qu’on ne disparaît pas sous la Covid-19 Yves Veyrier

Si le contexte sanitaire en cette rentrée 2022 peut compliquer les actions décidées par les structures FO, toutefois, la plupart sont maintenues car respectent les mesures sanitaires. Tout comme la journée de mobilisation intersyndicale qui aura lieu le 27 janvier prochain.

Pour adhérer c’est simple !

Je m’adresse au syndicat FO de mon lieu de travail, ou à l’Union départementale. Je peux aussi adhérer en ligne sur https://www.force-ouvriere.fr/adherer


mardi 11 janvier 2022

Inaptitude : Pas de cumul entre l’indemnité pour absence de notification et celle pour licenciement injustifié

 


Lorsqu’un employeur n’a pas notifié par écrit au salarié son impossibilité de reclassement, avant de le licencier, le salarié peut-il demander le versement d’une indemnité pour réparer son préjudice résultant de ce manquement, en plus de l’indemnité sans cause réelle et sérieuse ?

C’est la question qu’a tranché la Cour de cassation dans une décision rendue le 15 décembre dernier (Cass. soc., 15-12-21, n°20-18782) [1].

Dans cette affaire, un salarié déclaré inapte à la suite d’une maladie non professionnelle, avait fait l’objet d’un licenciement. Les juges avaient constaté que le licenciement était dépourvu de cause réelle et sérieuse et avaient, en conséquence, condamné l’employeur à verser une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Mais pour le salarié, les juges auraient également dû condamner l’employeur au versement d’une indemnité réparant le préjudice subi par lui, et résultant du défaut fautif de l’employeur de notification de l’impossibilité de reclassement.

Retour sur cette obligation.

Depuis la loi dite « Travail » du 8 août 2016 (loi n°2016-1088 entrée en vigueur le 1er janvier 2017, art. 102), et en matière d’inaptitude d’origine non professionnelle, l’employeur est tenu, lorsqu’il est impossible de proposer un autre emploi, de faire connaître au salarié, par écrit, les motifs qui s’opposent à son reclassement (art. L 1226-2-1 du code du travail).

Cette obligation existait déjà pour l’inaptitude professionnelle.

Lorsque cette obligation n’est pas remplie, la Cour de cassation a précisé que, l’absence de notification écrite des motifs de l’impossibilité de reclassement constitue une irrégularité de forme qui entraîne un préjudice ouvrant droit pour le salarié à réparation par le versement de dommages et intérêts (Cass. soc., 24-1-01, n°99-40263).

Il s’agit d’une jurisprudence constante, rendue en matière d’inaptitude professionnelle mais qui, selon toute vraisemblance, est transposable à l’inaptitude d’origine non professionnelle.

L’employeur fautif est donc condamné à verser cette indemnité même lorsqu’il a bien rempli son obligation de reclassement (Cass. soc., 25-11-20, n°19-16424), ou que la demande de dommages intérêts pour licenciement pour inaptitude injustifié n’a pas aboutie (Cass. soc.,22-6-16, n°15-14258).

En revanche, elle n’est pas exigée lorsque le salarié a refusé les postes de reclassement conformes proposés par l’employeur (Cass. soc., 24-3-21, n°19-21263).

Cette indemnité peut-elle se cumuler avec l’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse ?
Non. Selon la Cour de cassation : l’indemnité en réparation du préjudice subi du fait de l’absence de notification écrite des motifs qui s’opposent au reclassement et l’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse ne se cumulent pas. Elles sont exclusives l’une de l’autre.

Autrement dit, si l’employeur a été condamné au paiement de dommages intérêts au titre d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse, le salarié ne pourra pas, en plus, obtenir une indemnité au titre du défaut de notification écrite des motifs qui s’opposent à son reclassement.

A l’inverse, si le licenciement n’avait pas été considéré comme injustifié, le salarié aurait été en droit d’obtenir l’indemnité pour non-respect de cette formalité.

Que penser de cette décision ?

Sur le plan strictement juridique, la solution est cohérente au regard des dispositions du code du travail et de la position de la Haute juridiction, adoptée en matière d’indemnisation en cas de procédure irrégulière.

D’abord, en matière d’inaptitude professionnelle, la Cour de cassation avait jugé dans une décision du 18 septembre 2019, (Cass. soc., 18-9-19, n°18-13522) que l’indemnité allouée en application de l’article L 1226-15 (licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle en méconnaissance de l’obligation de reclassement) inclut la réparation du préjudice pour défaut de notification écrite des motifs s’opposant au reclassement.

Cela a pour conséquence que les juges ne peuvent condamner l’employeur au paiement de l’indemnité pour licenciement abusif et également le condamner au paiement d’une indemnité pour défaut de notification.

En outre, l’indemnité pour absence de notification des motifs de l’impossibilité de reclassement, sanctionne une irrégularité des procédures, ce qui n’est pas sans rappeler les indemnités versées en cas de licenciement irrégulier (hors licenciement pour inaptitude professionnelle).

Or, l’indemnité pour licenciement irrégulier n’est due que si le licenciement est bien pourvu d’une cause réelle et sérieuse (art. L 1235-2 al 5 ; Cass. soc., 8-7-15, n°14-14303[[Cette sanction est applicable aux irrégularités de forme commises au cours de la procédure d’un licenciement pour motif personnel, d’un licenciement individuel pour motif économique ou d’un licenciement de moins de 10 salariés dans une même période de 30 jours.
A noter que ces solutions ne valent pas lorsqu’un texte prévoit expressément le cumul de l’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et d’une indemnité pour non-respect de la procédure. Tel est notamment le cas de l’article L 1235-12 à propos de l’obligation d’information-consultation en cas de projet de licenciement collectif.).

Autrement dit, dans cette hypothèse également, il faudra distinguer selon que le salarié perçoit ou non une indemnité pour licenciement injustifiée, pour dire s’il y aura versement d’une indemnité pour irrégularité de la procédure.

En somme l’irrégularité de fond supplante l’irrégularité de forme.

En opportunité, la solution est regrettable.

On pourrait considérer que l’indemnité prévue en cas de non-respect de l’obligation de notification et plus largement de non-respect de la procédure de licenciement, répare un préjudice, distinct, de celui résultant du licenciement injustifié.

D’ailleurs, lorsque c’est la nullité du licenciement qui est encourue, l’indemnité pour licenciement irrégulier se cumule avec celle prévue pour la nullité du licenciement. La Cour de cassation le justifie en considérant que le principe de la réparation intégrale du préjudice impose que l’irrégularité de la procédure de licenciement soit réparée par le juge, soit par une indemnité distincte, soit par une somme comprise dans l’évaluation globale du préjudice résultant de la nullité du licenciement (Cass. soc., 23-1-08, n°06-42919).

De quoi relancer des débats sur la réparation intégrale des préjudices du salarié...


lundi 10 janvier 2022

Pays de Fougères : des emplois à prendre dans de nombreux secteurs:

 


On commence la semaine avec une news qui intéressera les intérimaires CDI ou non qui ne sont pas en poste en ce moment et qui habitent dans ce secteur. Qu'ils n'hésitent pas à se rapprocher d'une agence Adecco afin de trouver une mission.
Bonne lecture.

Adecco Fougères organise, en partenariat avec le Point accueil emploi (PAE) de Couesnon Marches de Bretagne, un job dating sur inscription.

Il se déroulera ce jour, lundi 10 janvier de 14h à 16h à l’Espace socio culturel commun, à Maen Roch.

Secteurs variés

L’agence recherche actuellement des profils, hommes/femmes, pour de nombreux secteurs : tertiaire (téléprospecteur, assistant de gestion, comptable, chargé d’accueil banque, assistant administratif), logistique, transport (préparateur de commandes caces 1, cariste 1.3.5, magasinier), mécanicien auto (pneumatique), vendeur secteur agricole, employé de libre-service, boucher, facteur, chef cuisinier en collectivité, industrie (conducteur de lignes, technicien de maintenance, menuisier industriel, agent de production en industrie et maroquinerie, soudeur, peintre au pistolet, opérateurs commandes numériques, technicien chimiste, gestionnaire de production, monteur machines), industrie agroalimentaire, abattoir (agent de conditionnement, opérateur découpe, agent de fabrication, agent de quai, conducteur de ligne, cariste), secteur électronique (technicien tests, approvisionneur, technicien programmeur cms), bâtiment (maçon, manœuvre TP, plombier, menuisier poseur, peintre, électricien, plaquiste).

De nombreux postes sont à pourvoir en contrat Intérim, CDD, CDI, CDI intérimaire et CDI apprenant ainsi que des projets de formation professionnelle (secteur industrie : technicien électronique, câbleur électronique, conducteur de procédés pharmaceutiques en CDI, secteur bâtiment : ouvrier VRD en CDI Apprenant).

Munissez-vous de votre CV et d’un masque.

Lundi 10 janvier de 14h à 16h à l’Espace socio culturel commun 1 rue Albert-Camus à Maen Roch. Inscription par tél Adecco Fougères au 06 72 91 61 41 ou au PAE de Maen Roch : 02 99 97 05 71.

vendredi 7 janvier 2022

Adhésion Force Ouvrière :

Nous vous rappelons les modalités d'inscriptions à notre organisation syndicale. 

Vous voulez une protection sociale ? Vous souhaitez vous investir à nos côtés ? Voici le document à nous retourner afin d'adhérer à force Ouvrière intérim. 


jeudi 6 janvier 2022

Indemnité inflation de 100 euros : quand allez-vous la toucher ?

 


Les premiers versements de l'indemnité inflation de 100 euros commencent ce lundi 13 décembre. Les étudiants boursiers sont les premiers bénéficiaires. Quand la toucherez-vous à votre tour ? On vous dit tout.
Elle a été annoncée le 21 octobre dernier par le Premier ministre, Jean Castex : l'indemnité inflation de 100 euros arrive. Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, a annoncé, ce dimanche 12 décembre, au micro de FranceInfo que les premiers versements sont effectués dès aujourd'hui, lundi 13 décembre, pour les étudiants boursiers. Mais après, à qui le tour ?

13 décembre 2021
Dès ce lundi 13 décembre, les étudiants boursiers sont concernés par le versement de la prime, versée par le Crous.

20 décembre 2021
L’Urssaf doit verser les 100€ aux salariés à domicile et pour les indépendants lors de ce mois de décembre.

Fin décembre 2021
Les salariés, qui étaient en activité en octobre 2021 et dont la moyenne des salaires perçus entre le 1er janvier 2021 et le 31 octobre 2021 est inférieure à 2 000 euros net, se verront, eux aussi, verser cette prime lors de leur salaire du mois de décembre. Le montant apparaîtra sur la fiche de paie.

Janvier 2022
Fin janvier 2022, vient le tour des fonctionnaires, des demandeurs d'emploi, des étudiants non boursier percevant l’aide au logement (APL), des bénéficiaires de minimas sociaux et des pré-retraités percevant l’Acaata.

Février 2022
Enfin, fin février, les retraités percevront l'indemnité inflation qui sera versée directement par leur caisse de retraite.

Entre décembre et février
Pour les apprentis et les intérimaires, aucune date officielle n'a été actée pour le versement. Celui-ci devrait intervenir entre décembre et février. Pour les intérimaires, seuls sont concernés ceux dont le salaire net avant prélèvement à la source du mois d’octobre 2021 a été inférieur à 2 000 euros.

mercredi 5 janvier 2022

Cumuler droit au chômage et intérim: ce que dit la loi

Si vous percevez des indemnités chômage, vous pouvez accepter une mission d'intérim tout en continuant à percevoir vos allocations. Dans quelles conditions?

Afin de garantir un montant minimum de ressources mensuelles, Pôle emploi autorise les demandeurs d'emploi bénéficiant d'une indemnisation au titre du chômage à cumuler une part de ces allocations avec un salaire. L'objectif affiché de ce dispositif: éviter une baisse des revenus lors de la reprise d'une activité professionnelle moins rémunératrice que le montant des allocations chômage perçues jusqu'alors.

Peut-on cumuler chômage et intérim?

La réponse est oui… mais sous certaines conditions. Le cumul des allocations chômage avec une rémunération mensuelle est possible, que ce soit dans le cadre d'un CDD ou d'une mission d’intérim. Pour cela, le demandeur d'emploi indemnisé qui vient de retrouver une activité -même temporaire- se doit de rester inscrit auprès de Pôle emploi et de transmettre à l'organisme le nombre d'heures et de jours travaillés lors de son actualisation mensuelle. Il devra également communiquer une copie de son bulletin de salaire, afin que Pôle emploi puisse déterminer le nombre de jours d'allocation ainsi que le montant de l'allocation à verser en fonction du salaire mensuel touché par le nouvel intérimaire.

Il faut savoir que le cumul de l'allocation chômage et du salaire ne peut excéder le montant de l'ancien salaire brut sur lequel l'allocation chômage a été calculée. Dans la plupart des cas, le cumul permet au demandeur d'emploi qui reprend une activité de voir son revenu mensuel dépasser le montant de son allocation chômage mensuelle. 

Dans le cas où le demandeur d'emploi qui signe un contrat d'intérim ne maintient pas son inscription auprès de Pôle emploi, il ne bénéficiera pas du cumul allocations/salaire. Lorsque sa mission d'intérim s'achèvera, il se verra néanmoins verser le montant restant dû de ses allocations dès sa réinscription auprès de l'organisme. Attention: la reprise du versement des allocations restantes est possible dans un délai dit de "déchéance", qui correspond à la durée d'indemnisation + trois ans.

Comment est calculée l'allocation chômage en situation de cumul?

Pour fixer le montant de l'allocation d'un demandeur indemnisé qui reprend une activité en intérim, Pôle emploi effectue un calcul en deux temps. D'abord, 70% du revenu mensuel brut perçu dans le cadre du nouveau contrat de travail est déduit du montant de l'allocation chômage mensuelle. Afin de définir le nombre de jours d'indemnités à verser dans le mois, le résultat ainsi obtenu est ensuite divisé par le montant de l'allocation journalière. 

Exemple: Éric percevait une allocation chômage mensuelle de 1.200 euros avant de signer un contrat d'intérim dont la rémunération brute est de 850 euros. Le montant de l'allocation versée dans le cadre d'un cumul sera donc égal à: 1.200 - (70% x 850), soit 605 euros. Éric percevra donc une rémunération totale de 850 + 605 = 1.455 euros.

Si le montant obtenu après cumul de la rémunération et du salaire dépasse le montant de l'ancien salaire, le nombre de jours indemnisés dans le mois sera d'autant plus réduit. Si la mission intérimaire effectuée est susceptible d'ouvrir des droits avec une allocation plus importante que la précédente, le demandeur d'emploi peut recourir à ce qu'on appelle le "droit d'option". Celui-ci permet de percevoir les nouvelles allocations avant la fin des indemnisations en cours.

Dans le cas particulier où l'intérimaire n'est pas en mesure de justifier le montant de son nouveau salaire faute de bulletin de salaire, Pôle emploi effectuera un paiement à titre d'avance équivalent à 80% de l'allocation mensuelle versée normalement. Une régularisation sera effectuée si nécessaire le mois suivant, après réception de la copie du bulletin de salaire.

Combien de temps peut durer le cumul allocations/salaire?

Afin d'inciter les demandeurs d'emploi à reprendre une activité, Pôle emploi ne décompte que les jours indemnisés mensuellement de la durée d'indemnisation totale. Autrement dit, les jours non indemnisés seront reportés mécaniquement et décaleront de fait la date de fin de droits du demandeur d'emploi. Concrètement, si un demandeur d'emploi travaille sur de courtes périodes pendant sa période d'indemnisation, il va ainsi rallonger la durée de ses droits au chômage.

Par exemple, un demandeur d'emploi dont la fin de droits est prévue pour le 30 novembre 2021 et qui dispose de quinze jours indemnisés sur 30 verra la fin de ses droits reportée de quinze jours (30-15), soit jusqu'au 15 décembre. Pour bénéficier de l'ensemble du dispositif et de ses avantages, le demandeur d'emploi doit obligatoirement satisfaire les conditions d'indemnisation par l'assurance-chômage.


 


mardi 4 janvier 2022

CSE idf: le nouveau site !

 


Pour information, vous avez du recevoir, si vous êtes un ayant droit, un courrier par la poste afin de pouvoir vous inscrire au nouveau site, CSE IDF. Ce dernier est actif depuis le premier janvier.


Ce site vous permettra de connaître et bénéficier de tous vos avantages CSE idf.




lundi 3 janvier 2022

Adecco cherche des milliers d’intérimaires en Hauts-de-France:

 


Une fois n'est pas coutume, voici une nouvelle qui aidera nos lecteurs intérimaires du Nord.

Mises en pause pendant de longs mois pour cause de crise sanitaire, la production et les activités repartent de plus belle en Hauts-de-France, entraînant une pénurie de main d’œuvre dans de nombreux secteurs.

Le géant de l’intérim Adecco ne fait pas exception et peine aujourd’hui à répondre aux besoins de ses clients. Par rapport au 3e trimestre 2020, la structure enregistre une hausse de 30% des demandes. Les 22 agences du territoire picard cherchent actuellement des candidats motivés pour remplir des missions principalement dans l’industrie, la logistique et le e-commerce.

Des groupes de formation sont organisés pour faire monter en compétences les futurs salariés qui peuvent décrocher ainsi un CDI intérim. Aujourd’hui, plus de 3 000 postes sont disponibles dans le Nord, 2 700 dans le Pas-de-Calais, 680 dans la Somme, 506 dans l’Oise et 500 dans l’Aisne. Les candidats doivent se préinscrire en ligne avant d’être reçus en agence pour un entretien.

Alors n'hésitez pas de vous rapprocher de vos agences Adecco les plus proches pour aller postuler a ses offres.