Nous vous rappelons les modalités d'inscriptions à notre organisation syndicale.
Vous voulez une protection sociale ? Vous souhaitez vous investir à nos côtés ? Voici le document à nous retourner afin d'adhérer à force Ouvrière intérim.
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Vous trouverez ce jour un Communiqué intersyndical : UNSA, CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, Solidaires, FSU
FO vous invite à télécharger son application mobile afin de prendre connaissance des dernières actus de la fédération. Vous y trouverez une section ADECCO ainsi que ses représentants.
L'application est disponible sur Android et l'Apple-store:
FO intérim.
"On aime bien brasser de l'air chez Adecco".
Réponse concrète au besoin croissant de techniciens en filière CVC et fruit d’une démarche sociétale engagée… En partenariat avec Adecco, réseau d’agences d’emploi numéro 1 en France, Daikin Académie ouvrira ses portes en octobre 2022. Pour sa première rentrée, elle intègrera 8 apprenants, parmi lesquels des jeunes d’un niveau de qualification inférieur aux métiers visés ou des profils en reconversion professionnelle.
Tandis qu’ Adecco apportera son expertise en matière de recrutement et de formation théorique, Daikin France accompagnera les apprenants dans leur quotidien professionnel, via une intégration en immersion métier au sein de Daikin, avec un parrain dédié, et un accueil au sein de son Institut de Formation basé en région lyonnaise.
Créer de nouvelles vocations dans un marché en plein essor
La filière CVC (Chauffage Climatisation Ventilation) est un marché en croissance continue, source de nombreuses créations d’emplois ces dernières années et plus encore à l’avenir.
Les pompes à chaleur, notamment, qui offrent une réponse idoine aux ambitions environnementales de l’Europe et de la France à l’horizon 2050, connaissent un véritable engouement. Cette forte demande va de pair avec un marché de l’emploi florissant tant les besoins de techniciens intervenant en installation comme dans le cadre d’opérations de maintenance sont importants.
Le nombre de personnes formées à ces métiers s’avère malheureusement insuffisant aujourd’hui, générant une pénurie de profils compétents, un phénomène amené à s’amplifier ces prochaines années sans actions concrètes pour inverser la tendance. Parfois mal identifiés et non privilégiés lors des cursus étudiants, les métiers techniques méritent d’être davantage connus et valorisés.
Adecco, expert du recrutement, est le partenaire signataire des contrats
Ce programme de Daikin France s’inscrit aussi pleinement dans un engagement humain fort, de responsabilité sociétale, offrant à des personnes en reconversion professionnelle ou à des jeunes n’ayant pas un niveau de qualification suffisant, la possibilité d’apprendre un métier d’avenir chez un constructeur de référence dans ce secteur, et d’obtenir une embauche en CDI à la clé.
Pour cette première année, 8 apprenants intègreront le programme, pour se former à 3 principaux métiers :
- techniciens chauffage
- techniciens planification
- techniciens hotline
Alternance : en immersion avec des parrains Daikin
La formation dispensée via le programme "Daikin Académie" s’effectuera sur un rythme mensuel alternant 1 semaine d’apprentissages pédagogiques pour 3 semaines en immersion au sein de Daikin. Adecco assurera ainsi 270 heures d’apprentissage, pour la formation théorique, directement dans l’Institut de formation Daikin.
Au sein de l’agence Daikin de Lyon, les apprenants bénéficieront non seulement des apprentissages techniques dispensés dans le Centre de formation mais aussi d’une immersion au plus près de la réalité terrain au cœur de l’entreprise, pour apprendre toutes les facettes de leur futur métier.
Pour accompagner au plus près les recrues de "Daikin Académie" dans la réussite de leur formation, chaque alternant bénéficiera d’un soutien individuel privilégié apporté par un parrain Daikin et d’un tuteur Adecco. Ceux-ci seront eux-mêmes guidés dans leur rôle de tuteur via un programme spécifique, qui les aidera à remplir cette mission.
Au-delà du contrat signé avec Adecco dès leur intégration au sein de la Daikin Académie, ils bénéficieront en fin de cursus (sauf exception), d’une proposition d’embauche en CDI au sein de Daikin, adaptée à leurs nouvelles compétences métiers.
Vol européen ou non ?
Lorsque vous êtes confronté à une annulation ou à un retard de votre vol, il faut tout d’abord déterminer s’il s’agit d’un vol « européen » ou non. Cette qualification permet de déterminer les droits dont vous pourrez vous prévaloir en cas de difficultés.
Sont considérés comme européens :
les vols au départ d’un aéroport situé dans un état membre de l’Union européenne, d’Islande et de Suisse quel que soit l’aéroport d’arrivée et quel que soit la nationalité du transporteur ;
les vols à destination d’un aéroport situé dans un état membre de l’Union européenne, d’Islande, de Norvège ou de Suisse quel que soit l’aéroport de départ, dès lors que le transporteur est considéré comme communautaire (c’est-à-dire en possession d’une licence délivrée par un état de l’Union européenne).
Si votre vol répond aux critères énoncés ci-dessus, vous disposez d’un certain nombre de droits en cas d’annulation, de retard, de difficultés relatives à vos bagages, ou encore en cas de surbooking. Pour les consulter, veuillez vous référer au tableau de l’INC (Institut national de la consommation).
Dans le cas où votre vol ne serait pas européen, il vous faudra alors consulter les conditions générales de vente de la compagnie aérienne avec laquelle vous avez réservé pour prendre connaissance de la réglementation applicable.
Je souhaite annuler mon vol : quelles sont les conséquences ?
Si vous souhaitez annuler votre vol, vous devez consulter les conditions générales de vente de votre compagnie car les conséquences de cette annulation ne sont pas déterminées par la loi.
Si vous avez souscrit à une assurance complémentaire avant d’acheter votre billet, vérifiez si le motif pour lequel vous souhaitez annuler votre voyage est, ou non, couvert par ladite assurance. Si tel est le cas, nous vous conseillons alors d’envoyer un courrier recommandé à l’assureur, en exposant le motif de votre annulation et en joignant tous les justificatifs démontrant son existence.
Par ailleurs, il existe des cartes bancaires qui proposent ce type d’assurance de manière automatique. Vous ne pourrez néanmoins la mettre en œuvre que si vous avez acheté votre billet d’avion avec votre carte. Nous vous conseillons de consulter votre contrat pour prendre connaissance des garanties proposées. Enfin, si votre billet n’est ni échangeable ni remboursable et que vous n’avez pas souscrit de garantie, vous ne pourrez en principe obtenir aucun remboursement. Veillez néanmoins à toujours consulter les conditions générales de la compagnie pour connaître les modalités de remboursement.
La compagnie a annulé mon vol, quels sont mes droits ?
Lorsque votre vol est non européen, vous devez consulter les conditions générales de vente de la compagnie aérienne auprès de laquelle vous avez réalisé votre achat pour y trouver les modalités de remboursement.
Si votre vol est considéré comme européen, la réglementation prévoit un certain nombre de droits auxquels vous pouvez prétendre :
• réacheminement vers la destination finale dans des conditions de transport comparables ;
• prise en charge applicable uniquement en cas de réacheminement :
rafraîchissement, collation,
hébergement à l’hôtel lorsqu’une ou plusieurs nuits sont nécessaires,
transport de l’aéroport jusqu’au lieu d’hébergement,
deux appels téléphoniques, deux fax ou deux courriels ;
• remboursement du billet dans un délai de sept jours ;
• indemnisaton financière :
pour les vols de moins de 1 500 km : 250 euros,
pour les vols compris entre 1 500 et 3 500 km : 400 euros,
pour les vols au-delà de 3 500 km : 600 euros.
Attention, l’indemnisation financière pour cause d’annulation n’est pas due dans les situations suivantes :
si la compagnie aérienne a informé les passagers de l’annulation du vol au plus tard deux semaines avant l’heure prévue du départ ;
en cas de délai inférieur, si une place leur est offerte sur un autre vol à une heure proche de l’horaire initialement prévu tant au départ qu’à l’arrivée ;
en cas de circonstances extraordinaires (conditions météorologiques, risques liés à la sécurité, grève, etc.).
Afin de faire valoir ces droits, nous vous conseillons d’adresser dans un premier temps une réclamation en ligne sur le site Internet de la compagnie. Si vous n’obtenez aucune réponse ou un refus, il vous faudra envoyer un courrier recommandé à la compagnie.
Malgré toutes ces démarches, en cas de litige persistant, un juriste de l’AFOC pourra vous conseiller sur la suite à donner à votre réclamation.
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Par contre, est sans cause réelle et sérieuse le licenciement d’un salarié licencié par une lettre de rupture faisant allusion aux motifs évoqués dans des précédents courriers (Cass. soc., 12-10-00, n°98-43456).
Attention, le fait d’adresser à un salarié, par lettre recommandée avec accusé de réception son dernier bulletin de salaire et son attestation Pôle emploi sans mention des motifs de rupture, tout en l’informant que son reçu pour solde de tout compte est tenu à sa disposition s’analyse en un licenciement non motivé et privé de toute cause réelle et sérieuse (Cass. soc., 30-10-10, n°08-45279). Traditionnellement, la Cour de cassation considère que l’attestation Pôle emploi doit s’analyser comme une lettre de rupture. En l’absence de motifs dans l’attestation Pôle emploi, le licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse.
Aux termes de l’article L 1235-2 du code du travail, dans sa rédaction issue de l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017, les motifs énoncés dans la lettre de licenciement peuvent, après la notification de celle-ci, être précisés par l’employeur, soit à son initiative soit à la demande du salarié.
Selon l’article R 1232-13 du code du travail, le salarié peut, dans les quinze jours suivant la notification du licenciement, demander à l’employeur des précisions sur les motifs énoncés dans la lettre de licenciement. L’employeur dispose d’un délai de quinze jours après la réception de la demande du salarié pour apporter des précisions s’il le souhaite. Il communique ces précisions au salarié par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Dans un délai de quinze jours suivant la notification du licenciement et selon les mêmes formes, l’employeur peut, à son initiative, préciser les motifs du licenciement.
Aucune disposition n’impose à l’employeur d’informer, notamment dans la lettre de rupture, le salarié de son droit de demander que les motifs de la lettre de licenciement soient précisés (Cass. soc., 29-6-22, n°20-22220).
La précision des motifs ne peut aboutir à insérer un nouveau motif de licenciement, ni à motiver, après coup, un licenciement qui ne l’était pas à l’origine. Autrement dit, si l’employeur peut « préciser » la lettre de licenciement, il ne peut la « compléter » ; la frontière entre ces deux notions n’est toutefois pas évidente en pratique et sera source de contentieux.
Si le salarié n’a pas demandé à l’employeur de préciser les motifs invoqués dans la lettre de licenciement et que le juge caractérise par la suite une insuffisance de motivation, celle-ci ne privera plus à elle seule le licenciement de cause réelle et sérieuse. Cette irrégularité n’ouvre droit qu’à une indemnité qui ne peut excéder un mois de salaire. Cette réforme est un joli cadeau aux employeurs pour sécuriser les ruptures !
En cas de précision des motifs, c’est la lettre de licenciement précisée qui fixe les limites du litige. Le délai de prescription de 12 mois pour contester la rupture court donc à partir de cette seconde lettre.
Le délai de préavis commence à courir dès la présentation de la lettre recommandée initiale notifiant le licenciement.
Par deux arrêts du 9 juin 2022, la Cour de cassation rappelle aux juges du fond les modalités d’aménagement de la preuve en matière de durée du travail.
En effet, lorsqu’un salarié conteste le nombre des heures de travail qu’il a accomplies, les juridictions du fond peuvent avoir tendance à le débouter au seul motif qu’il n’a pas rapporté la preuve de l’exécution de ces heures de travail.
En effet, dans la mesure où c’est le salarié qui intente la procédure, il devrait apporter la preuve qu’il a exécuté des heures de travail et qu’elles n’ont pas été payées, en vertu de l’article 1353 du code civil.
Mais la Cour de cassation n’a pas la même interprétation des textes et notamment de l’article L 3171-4 du Code du travail, et cela fort heureusement pour les salariés.
Rapporter ces éléments de preuve étant parfois très compliqué car ils sont souvent entre les mains de l’employeur, l’article L 3171-4 du Code du travail et la Cour de cassation ont allégé cette preuve.
Ainsi, le salarié rapporte des éléments pouvant induire que certaines heures n’ont pas été payées. L’employeur rapporte ses propres éléments et les juges forment leurs convictions en vertu des pièces produites par chacune des parties.
C’est ce que vient de rappeler la Cour de cassation : Il résulte de ces dispositions qu’en cas de litige relatif à l’existence ou au nombre d’heures de travail accomplies, il appartient au salarié de présenter, à l’appui de sa demande, des éléments suffisamment précis quant aux heures non rémunérées qu’il prétend avoir accomplies afin de permettre à l’employeur, qui assure le contrôle des heures de travail effectuées, d’y répondre utilement en produisant ses propres éléments. Le juge forme sa conviction en tenant compte de l’ensemble de ces éléments au regard des exigences rappelées aux dispositions légales et réglementaires précitées. Après analyse des pièces produites par l’une et l’autre des parties, dans l’hypothèse où il retient l’existence d’heures non rémunérées, il évalue souverainement, sans être tenu de préciser le détail de son calcul, l’importance de celles-ci et fixe les créances salariales s’y rapportant. (Cass. soc., 9 juin 2022, n°21-11891 et n°21-11482).
La Cour de cassation en profite pour rappeler aux juges qu’en cas de condamnation de l’employeur, ils n’ont pas à détailler le montant des créances salariales dues, ce calcul pouvant être très difficile à établir.
CE QUE DIT LA LOI
L’article L 3171-4 du Code du travail dispose :
« En cas de litige relatif à l’existence ou au nombre d’heures de travail accomplies, l’employeur fournit au juge les éléments de nature à justifier les horaires effectivement réalisés par le salarié.
Au vu de ces éléments et de ceux fournis par le salarié à l’appui de sa demande, le juge forme sa conviction après avoir ordonné, en cas de besoin, toutes les mesures d’instruction qu’il estime utiles.
Si le décompte des heures de travail accomplies par chaque salarié est assuré par un système d’enregistrement automatique, celui-ci doit être fiable et infalsifiable. »
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