lundi 28 février 2022
Atteinte à la vie personnelle du salarié et caractère indispensable de l’affichage.
vendredi 25 février 2022
Adhésion Force Ouvrière :
Nous vous rappelons les modalités d'inscriptions à notre organisation syndicale.
Vous voulez une protection sociale ? Vous souhaitez vous investir à nos côtés ? Voici le document à nous retourner afin d'adhérer à force Ouvrière intérim.
jeudi 24 février 2022
L’absence de poste disponible ne rend pas la réintégration impossible.
Face à ce refus, l’employeur décide d’engager une procédure de licenciement pour faute grave et sollicite une autorisation auprès de l’inspection du travail. L’autorisation de licenciement est refusée et ce refus est confirmé par le ministre.
Face à l’impossibilité de licencier la salariée, l’employeur décide malgré tout d’imposer la rétrogradation à la salariée.
Celle-ci décide de saisir en référé le conseil de prud’hommes. Elle invoque un trouble manifestement illicite. Elle demande sa réintégration dans son poste ainsi qu’un rappel des salaires dus pour la période de sa mise à pied conservatoire.
Mais l’employeur lui oppose une impossibilité de réintégration. Le poste de la salariée a été pourvu pendant sa mise à pied conservatoire et aucun autre poste similaire n’est disponible dans l’entreprise.
Ces arguments ont été validés par les juges d’appel. Selon eux, l’employeur a caractérisé une impossibilité absolue de réintégration.
L’indisponibilité du poste anciennement occupé par une salariée et l’absence de poste similaire dans l’entreprise, caractérisent-elles une impossibilité de réintégration ?
La Cour de cassation répond par la négative. Pour elle, les motifs retenus par la cour d’appel sont impropres à caractériser l’impossibilité pour l’employeur de réintégrer la salariée dans son emploi ou à défaut dans un emploi équivalent (Cass. soc., 2-2-22, n°20-18140).
Cette décision illustre la rigueur avec laquelle la Cour de cassation contrôle l’impossibilité de réintégration du salarié protégé.
La règle est la suivante : La modification du contrat de travail ou des conditions de travail d’un salarié protégé imposée sans son accord lui ouvre droit à sa réintégration dans son poste. Ce n’est qu’au cas où l’entreprise a disparu, ou en cas d’impossibilité de réintégration, que l’employeur est libéré de son obligation. L’impossibilité de réintégrer le salarié doit, ainsi, être absolue.
C’est pourquoi la Cour de cassation juge que ne rend pas impossible la réintégration du salarié protégé les circonstances suivantes :
- une entreprise ayant pratiquement (mais pas complètement) cessé son activité dans un établissement et qu’il n’existe aucun emploi correspondant à la qualification du salarié protégé (Cass. soc., 13-12-94, n°92-42454) ;
- la cessation de publication des revues au sein desquelles le salarié protégé sollicitait sa réintégration dans ses fonctions de journaliste (Cass. soc., 8-7-97, n°94-43351) ;
- voire même la suppression du poste qu’occupait le salarié protégé avant son licenciement (Cass. soc., 13-7-93, n°90-41279).
Cette position ne peut qu’être saluée. Elle offre une garantie contre d’éventuelles stratégies de l’employeur, qui auraient pour but d’écarter des représentants du personnel considérés comme gênants.
Sur un plan juridique, on peut néanmoins se demander dans quel cas l’impossibilité de réintégration est absolue. Tel est le cas d’une société ayant fait l’objet d’une liquidation et ayant cessé toute activité, et ne dépendant pas d’une unité économique et sociale préalablement reconnue (Cass. soc., 19-11-08, n°07-43215).
L’impossibilité absolue de réintégration a également été admise récemment (Cass. soc., 1-12-21, n°19-25715) concernant un employeur invoquant son obligation de sécurité pour refuser la réintégration d’un salarié protégé, auteur de harcèlement moral.
A noter que cet arrêt nous renseigne sur d’autres points.
D’abord, il nous rappelle la compétence du juge des référés en cas de refus de réintégration du salarié protégé.
Ensuite, il nous apporte des éclaircissements sur les effets de la mise à pied conservatoire lorsque l’autorisation de licenciement a été refusée : Si l’autorisation de licenciement pour faute grave demandée par l’employeur est refusée, la mise à pied du salarié est annulée et ses effets supprimés de plein droit.
mercredi 23 février 2022
Intérim : quelles perspectives pour 2022 ?
Quelles perspectives pour le marché de l’intérim ?
L’intérim digital entre dans une phase d'hyper croissance. Bien que les services de travail intérimaire en ligne existaient déjà avant la crise sanitaire mondiale, ils étaient encore discrets.
Les confinements et le télétravail obligatoire ont propulsé la digitalisation du marché de l’intérim. Désormais, la possibilité de recherche en ligne et du 100 % télétravail sont des arguments de taille pour les agences d’intérim en ligne. Mais ce n’est pas tout, ce qui séduit surtout les entreprises, c'est leur prix.
Selon une étude XERFI, d’ici 2023, le travail intérimaire digital devrait représenter entre 1,5 et 2,5 milliards d’euros, soit entre 4,5 et 7,5 % du chiffre d’affaires du marché de l’intérim.
mardi 22 février 2022
Le patron d'Adecco prévient : "Le burnout menace de devenir la prochaine pandémie"
« Se reconnecter », c'est ainsi qu'Alain Dehaze, 59 ans, appelle son agenda actuel. Après presque deux ans de pandémie, le PDG du premier fournisseur mondial de services de personnel Adecco veut enfin rencontrer à nouveau les employés et les clients en personne. L' Allemagne , le Brésil et le Mexique sont les destinations de voyage du manager qui dirige le groupe suisse depuis 2015.
Dehaze ne peut que conseiller aux autres PDG de "se reconnecter". "Le moment est venu pour les entreprises de reconstruire le plus rapidement possible leur lien avec leurs employés", a-t-il déclaré dans une interview au Handelsblatt. De son point de vue, le confinement et le télétravail permanent ont entraîné des ruptures dans de nombreuses entreprises - et de lourdes charges pour les managers et les employés.
Dehaze est lui-même le patron de 34 000 personnes qui travaillent pour le prestataire de services au personnel. Dans son travail, le Belge de souche obtient également un aperçu approfondi de la vie intérieure actuelle d'autres entreprises et l'examine régulièrement dans des enquêtes. "On voit bien que beaucoup ont souffert des conditions de travail pendant la pandémie", résume le patron d'Adecco.
De son point de vue, les conséquences à long terme pour les salariés ne sont pas encore prévisibles. Mais Dehaze craint : "Le burnout menace de devenir la prochaine pandémie."
Une chose est claire pour lui : après deux ans de pandémie de corona, il est très fatigant pour les employés de ne travailler qu'à domicile. Dehaze observe que la productivité ne s'est pas détériorée en travaillant à la maison ou à la table de la cuisine. Pour beaucoup, cependant, le fardeau et le stress auraient augmenté.
"Plusieurs facteurs se conjuguent : la digitalisation et l'automatisation du travail augmentent rapidement, il y a aussi des situations stressantes avec la famille au bureau à domicile", explique le patron d'Adecco. De plus, il y a la solitude que les employés ne sont pas les seuls à ressentir. "Des milliers d'étudiants ont commencé leurs études sans beaucoup de contact personnel avec leurs camarades et l'université. C'est bien dommage pour cette génération.
De nombreux experts s'attendent à des conséquences problématiques du stress dans le monde pandémique. Aux États-Unis, l'épuisement professionnel des cols blancs atteint un niveau record, selon l'Association américaine des psychologues. Dans cette enquête, trois employés sur cinq déclarent une baisse de motivation et d'énergie dans leur travail.
L'intelligence émotionnelle faisait défaut
Pour le patron d'Adecco, c'est aussi une conséquence des carences de leadership dans les entreprises. "La plupart des dirigeants n'ont pas bien géré la tension mentale des travailleurs à distance", a-t-il déclaré. "C'est aussi compréhensible, car ils n'y étaient pas habitués et manquaient de l'intelligence émotionnelle qui est importante dans cette situation." Les jeunes managers en particulier n'étaient absolument pas préparés.
D'autre part, les salariés de toutes les entreprises ont également appris à apprécier les avantages du "travail à domicile". Adecco a elle-même interrogé 15 000 personnes dans le monde : la flexibilité qu'elles ont gagnée dans leur travail au quotidien, ne plus avoir à faire la navette, les salariés ne veulent plus lâcher prise.
Du point de vue du patron d'Adecco, il n'y aura pas de retour à l'ancien modèle de travail avec un travail de 9h à 17h au bureau. Mais il ne pense pas que le télétravail à 100% ait du sens ou soit conseillé pour les salariés ou pour l'entreprise : "Les gens ont besoin de contact, de proximité, ils ont besoin d'être encouragés."
Chez Adecco, le patron a une idée précise du fonctionnement de la reconnexion. Dehaze attache une grande importance au fait que les employés du prestataire de services de personnel passent au moins deux jours par semaine au bureau, y travaillent sur des projets, échangent des idées et sont soutenus.
C'est le seul moyen de développer une culture commune avec les collègues nouvellement embauchés. "Je suis convaincu que la créativité et la recherche d'innovations sont beaucoup plus fortes lorsque les gens se réunissent en personne et pas seulement lors de vidéoconférences."
Dehaze observe qu'une règle du 50/50 s'établit désormais dans de nombreuses entreprises : seule la moitié des heures de travail doit être passée au bureau à la maison. Une telle division est également suffisamment difficile pour les managers : "Dans une culture d'entreprise post-Covid, la confiance mutuelle doit jouer et jouera un rôle beaucoup plus important qu'auparavant", déclare Dehaze. "Ce n'est pas facile à faire. S'il y avait peu de confiance dans une entreprise avant même le Covid, c'est catastrophique pour la phase suivante.
lundi 21 février 2022
Durée du travail et "préjudice automatique".
Un salarié est engagé par une entreprise en qualité de chauffeur-livreur.
vendredi 18 février 2022
Communication Force Ouvrière :
Voici la dernière Communication de FO. Elle n'a pas besoin de commentaire supplémentaire.
jeudi 17 février 2022
Info Pratique : [02/2022] Ce qui change.
mercredi 16 février 2022
Chez Stellantis, FO à la manœuvre pour défendre l’emploi:
Menaces à moyen-terme sur l’emploi
La fin programmée de la vente des véhicules neufs thermiques (essence et diesel) en 2035, annoncée l’été dernier par la Commission européenne, met le constructeur sous pression. Le directeur général de Stellandis, Carlos Tavares, a encore expliqué, le 18 janvier à la presse, que sans transition progressive [vers le tout-électrique, NDLR], les conséquences sociales seront majeures. L’électrification est la technologie choisie par les politiques, pas par l’industrie, a-t-il rappelé. Un plaidoyer pour défendre au-delà de 2035 la fabrication des voitures hybrides (classiques ou rechargeables), hier encore perçues comme des voitures de « transition » vers le tout-électrique, alors que la France vient de prendre la présidence du conseil de l’Union européenne.
Il faut plus de temps pour que les usines de fabrication de moteurs, de boîtes de vitesses et les fonderies puissent s’adapter, souligne de son côté le militant FO. Dans cette marche forcée vers l’électrique, 3 600 salariés de Stellantis ont changé de poste en 2021 selon la direction.
A Stellantis Douvrin, un dispositif d’accompagnement pour les salariés du thermique
Dans l’immédiat, à l’usine Stellantis de Douvrin (1 378 salariés) dans le Pas-de-Calais, FO a pesé de tout son poids dans la négociation du dispositif d’accompagnement social sécurisé des salariés, fabriquant actuellement des moteurs thermiques, vers la future usine de batteries pour voitures électriques ACC (créée par Stellandis et TotalEnergies). Elle doit entrer en production en 2023, juste à côté, sur la commune de Billy-Berclau. L’usine Stellantis est la seule du groupe à produire le moteur EP, un quatre-cylindres essence équipant les modèles hybrides rechargeables haut de gamme de Peugeot, Citroën, DS.
Au terme de l’accord triennal, qui est mis à signature jusqu’à mi-février et prévoit 620 mobilités d’ici à 2024, la « passerelle » vers ACC est accessible à tous les salariés, même ceux sur les métiers en tension. Elle repose sur un parcours de formation individualisé, garantit le maintien du salaire de base et prévoit, outre une incitation financière à la mobilité, diverses primes compensant en partie la disparition de l’ancienneté dans le transfert (indemnité de départ à la retraite au prorata de l’ancienneté dans l’entreprise et une compensation —sur trois ans— de la prime d’ancienneté, des congés d’ancienneté et de la perte des jours d’annualisation).
Notre ligne rouge, c’était le maintien du salaire de base et qu’aucun salarié ne reste sur le carreau, ce qui suppose des formations individualisées. Nous avons eu gain de cause. FO refuse que les salariés subissent la transition énergétique. Si besoin, nous négocierons d’autres accords comme celui-ci, indique Olivier Lefebvre. Pour le DSC FO de Stellantis, l’innovation technologique doit aller de pair avec le maintien de l’emploi.
mardi 15 février 2022
Quand le dépassement de la durée maximale de travail rime avec réparation automatique:
Dans le cadre de ses fonctions de chauffeur-livreur, un salarié effectue de nombreuses heures par semaine. Au total, ce nombre d’heures pouvait dépasser la durée maximale hebdomadaire autorisée par le code du travail.
Pour rappel, le code du travail prévoit une interdiction de travailler au-delà de 48 heures par semaine ou 44 heures par semaine sur une moyenne de 12 semaines (art. L 3121-20 et L 3121-22).
Or, en l’espèce, le salarié avait effectué plus de 50 heures sur une semaine !
Après avoir rompu la période d’essai du salarié, l’employeur avait saisi le conseil des prud’hommes pour obtenir du salarié, le remboursement de sommes qu’il estimait trop perçues. L’union départementale FO était alors intervenue à l’instance.
En appel, le salarié est débouté. Les juges ont estimé que si en effet, le salarié avait bien travaillé au-delà de la durée maximale hebdomadaire, cela ne lui avait pas causé de préjudice particulier.
La question posée à la Cour de cassation était la suivante : En cas de violation par l’employeur de la durée maximale de travail, le salarié doit-il démontrer l’existence d’un préjudice pour percevoir des dommages et intérêts ?
A cette question, la Cour de cassation répond par la négative (Cass. soc., 26-1-22, n°20-21636). Pour elle : « le seul constat du dépassement de la durée maximale de travail ouvre droit à la réparation ».
En quoi cette décision est-elle intéressante ?
Deux aspects attirent l’attention :
D’abord, la décision contrevient au principe de responsabilité de droit commun. En effet, pour obtenir réparation d’un préjudice, il faut pouvoir caractériser un fait, un préjudice et un lien de causalité. Mais ici, la Cour de cassation considère que la démonstration du préjudice (et du lien de causalité) n’est pas nécessaire, dès lors que le dépassement de la durée du travail est établi.
Ensuite, cette décision remet au goût du jour les présomptions de préjudice, c’est-à-dire le préjudice nécessaire (bien que la Cour n’utilise pas ce terme). Ce n’est en effet pas une première, pour la Cour de cassation, de présumer l’existence d’un préjudice en matière sociale. Elle l’a fait à plusieurs reprises afin de réajuster les déséquilibres intrinsèques à la relation de travail mais aussi, pour sanctionner les employeurs qui ne respectent pas la loi.
Mais en 2016, par une décision remarquée (Cass soc., 13-4-16, n°14-28293), la Cour de cassation est revenue sur cette position, ce qui supposait un retour au droit commun. Plusieurs arrêts rendus sont donc revenus sur le préjudice nécessaire. Toutefois, dès 2018 (Cass. soc., 17-10-18, n°17-14392), les juges ont fait dans certaines matières, un pas en arrière, en admettant à nouveau que le préjudice subi soit présumé dans certaines hypothèses. C’est dans cette ligne jurisprudentielle que l’arrêt commenté s’inscrit.
Comment expliquer cette décision ?
La Cour de cassation s’appuie fortement sur la jurisprudence de la CJUE pour justifier sa position. C’est en effet parce que, selon la CJUE le dépassement de la durée moyenne maximale de travail hebdomadaire fixée à l’article 6, sous b), de la directive 2003/88 constitue, en tant que tel, une violation de cette disposition, sans qu’il soit besoin de démontrer en outre l’existence d’un préjudice spécifique (CJUE, 14 octobre 2010, C-243/09, Fuß c. Stadt Halle, point 53), qu’elle juge en ce sens.
Elle semble vouloir affirmer que cette décision résulte de la volonté de s’aligner sur la position de la CJUE. En cela, elle se distingue des « justifications » apportées par les arrêts de 2018, ou plus récemment de 2022 (Cass. soc., 19-1-22, n°20-12420), par lequel elle a rappelé que l’atteinte au droit à l’image du salarié lui cause un préjudice.
lundi 14 février 2022
Intérimaires : Tract FO.
vendredi 11 février 2022
Rappel : application FO intérim!
jeudi 10 février 2022
Et si ça arrivait en France ? Vous en penserriez quoi?
« Le voyage n’est évidemment pas la seule motivation des nouveaux postulants chez Adecco, mais c’est un petit coup de pouce qui incite les gens à s’inscrire chez nous. Lorsque les chercheurs d’emploi peuvent largement choisir chez qui ils veulent postuler, où et comment ils seront recrutés, il faut sortir du lot en tant qu’agence d’intérim pour les attirer. Nous considérons cette action comme un moyen de recevoir davantage de CV intéressants, mais aussi, à raison, comme un moyen d’exprimer notre gratitude envers nos intérimaires. Ils contribuent à remédier à la pénurie de maind’œuvre sur le marché de l’emploi », conclut Jan Dekeyser.
mercredi 9 février 2022
Notre PDG France s'exprime dans le Parisien :
mardi 8 février 2022
Retour de maternité et licenciement
lundi 7 février 2022
Adecco parle des secteurs et les métiers qui recrutent en 2022
Alors que le chômage a connu une forte baisse en 2021 et que les perspectives sont encore bonnes cette année, l’observatoire d’Adecco Analytics offre une idée précise des métiers et secteurs qui embauchent en France. Notre enquête sur le marché de l’emploi et les opportunités qu’il offre pour 2022.
Et le métier de l’année est… comptable ! En tête des intentions d’embauches publiées fin 2021 sur Internet et recensées par Adecco Analytics, la compta, « là où tout commence et tout finit dans une entreprise », se confirme incontournable. Le prisme de l’observatoire du groupe Adecco balaye quotidiennement plus de 11 000 sites, de Pôle emploi aux jobboards, des fédérations professionnelles jusqu’à LinkedIn ou Leboncoin.fr. De quoi rendre une image non exhaustive mais très réaliste de la France du recrutement.
La pole position des comptables n’est pas forcément étonnante au sortir de deux années où il a fallu jongler entre chômage partiel, lancement puis fin des aides de l’État et autres activités en mode stop-and-go. À l’heure où les entreprises doivent prendre le train de la relance, la profession a de beaux jours devant elle, y compris sous des formes de services innovantes à travers le digital. Elle pourrait en inspirer d’autres par la capacité à se renouveler et se diversifier dont elle a fait preuve.
En deuxième et troisième positions des métiers les plus recherchés, le numérique et les services aux personnes. Là aussi, le lien avec la période marquée par le Covid que nous continuons de vivre est évident. Les services figurent également dans le trio de tête des secteurs où les offres sont les plus nombreuses, selon Adecco Analytics, encadrés par le commerce de détail et de gros.
Des indicateurs au vert, mais des difficultés à recruter
En partant de ces données et en les croisant avec les chiffres et analyses d’experts de Pôle emploi, nous sommes partis à la rencontre de ces entreprises qui cherchent à recruter, avec plus ou moins de bonheur. Car les bonnes nouvelles en tous genres qui se succèdent ces derniers jours — chiffres records avec 500 000 chômeurs en moins en 2021, annonce d’Alstom de recruter 7 500 personnes en 2022, pour n’en citer que deux… — ne doivent pas cacher le fait que la bataille reste à gagner. C’est le cas dans certains secteurs traditionnellement en difficulté pour trouver l’oiseau rare, comme le BTP ou les services à la personne, voire plus récemment apparus, tel le numérique et l’ascension fulgurante de ses besoins.
Cette enquête sur le marché de l’emploi et les opportunités qu’il offre pour l’année en cours confirme ce constat. Elle nous a conduits dans plusieurs régions, à la découverte de la « Bretagne Sailing Valley », où sont préparés les géants des mers en vue du futur Vendée Globe, jusqu’à Ikea et son tout prochain magasin sur la Côte d’Azur. De l’Île-de-France, où le redémarrage est plus lent que dans d’autres territoires mais au potentiel et aux besoins plus forts qu’ailleurs, à la Lorraine où une entreprise du numérique créée il y a tout juste dix ans va recruter 300 personnes d’un coup. Partout, des entreprises qui ont besoin d’embaucher pour atteindre leurs objectifs en 2022.
Bonne nouvelle : les professionnels dont nous avons recueilli les témoignages se déclarent conscients de la nécessité de valoriser concrètement leurs propositions. Une branche comme l’hôtellerie-restauration n’a plus le choix, à l’heure où la crise du Covid et l’arrêt net de l’activité pendant de longs mois ont provoqué les départs de nombreux candidats à la reconversion. « 34 000 personnes sortent de ce métier après cinq années de pratique », constatait récemment Thierry Marx, le chef emblématique de la gastronomie, dans une interview aux Échos…*
Des filières écolos en pleine expansion
Alors que le patron d’Adecco France, Alexandre Viros, évoque une évolution « d’un marché de l’emploi où on sélectionnait les candidats à un marché où il faut les séduire », la récente annonce d’une augmentation des salaires de 16 % ne sera pas de trop pour attirer du personnel dans les restaurants. Tout comme les primes de 4 000 et 7 000 euros proposées jusqu’à fin février aux infirmiers qui signent des contrats de six à neuf mois pour l’AP-HP.
Les opportunités d’emploi en 2022, ce sont aussi de nouvelles filières qui émergent ou musclent leur jeu. La multiplication des panneaux solaires dans le paysage de l’Hexagone ne se fait pas sans recherche, industrialisation et commercialisation. L’activité développée par les principaux acteurs du photovoltaïque en France — on en a recensé 250 — engendrera cette année des centaines de recrutements d’ingénieurs, d’installateurs et de prospecteurs sur le terrain. Un créneau à la fibre environnementale qui séduira forcément et surtout chez les jeunes.
En gros à les écouter tout est au vert. 2022 va être, une année, exceptionnelles. On comprend mieux maintenant chez FO, le pourquoi de ces annonces de recrutement (mettons un bémol, car beaucoup vont remplacer des départs et des manques en agence réclamée maintenant depuis plusieurs années.).
Maintenant, nous attendons le même enthousiasme d'Adecco pour trouver un emploi à tous nos CDI intérimaires, intérimaires et qu'ils soient, les permanents avec eux, bien sûr à valoriser sur leurs salaires et leurs conditions de travail.
vendredi 4 février 2022
Adhésion Force Ouvrière !
Nous vous rappelons les modalités d'inscriptions à notre organisation syndicale.
Vous voulez une protection sociale ? Vous souhaitez vous investir à nos côtés ? Voici le document à nous retourner afin d'adhérer à force Ouvrière intérim.
jeudi 3 février 2022
Tout ne va pas si mal chez Adecco!
Sur un chantier de l’agglomération dijonnaise (Côte-d'Or), des grutiers, des maçons, des finisseurs travaillent à la construction d’un immeuble. Ce sont des postes occupés par la moitié des intérimaires, comme Alexis, qui travaille ici depuis bientôt un an. Chef d’équipe en maçonnerie, les profils comme le sien sont actuellement très recherchés par la profession. "On reçoit des messages en permanence", dit-il. Antoine est son supérieur, et Covid-19 ou pas, la construction doit avancer.
"Anticiper au maximum"
En cette période de flambée des contaminations, c’est pour lui un nouveau casse-tête chaque matin. Pour faire face à la situation, les agences d’intérim sont en première ligne. Les cinq salariés de ce bureau doivent en permanence s’adapter et réagir rapidement à la demande en main d’œuvre. "C’est compliqué de trouver au dernier moment, on essaie d’anticiper un maximum, en ayant un vivier de candidats prêts à partir", explique Mélia Tisné, chargée de recrutement chez Adéquat. Les agences contactées annoncent un chiffre d’affaires en progression de plus de 10 % par rapport à l’année dernière.
mercredi 2 février 2022
Voici venir l'ère Pyramide!
mardi 1 février 2022
Délai pour agir, et périmètre d’établissement : précisions sur le point de départ
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Le 8 octobre 2021 : ouverture des locations week-end Après plusieurs mois de suspension les locations week-ends d' Adecco Relax, loca...
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Bonjour à tous notre site fait peau neuve 😊. Nous informons que nous avons migré notre blog d'information Adecco à cette nouvelle adres...